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Mobilité étudiante | Collège de Rosemont

10.08.18 06:42 AM By r.wagner

Mobilité étudiante | Collège de Rosemont

Mobilité étudiante | Collège de Rosemont

Suivez les péripéties de nos étudiants à l'international

Student mobility | College of Rosemont - Follow the adventures of our international students

Témoignage de Mike-Anthony

Testimony of Mike-Anthony (English version below) 

Ce stage en Thaïlande, étant pour moi la suite du Projet Laos 2017, m’a permis de faire encore plus grandir mon âme.  Je suis complètement sous le charme des Thaïlandais (après avoir été sous celui des Laos).  Ces gens pauvres, ayant le cœur grand comme le monde, me touchent énormément. Par exemple, je vais me souvenir longtemps de la journée où j’ai perdu une sandale à l’école : le concierge, faisant la peinture, m’a offert les siennes. Geste simple qui paraît banal, mais qui prend un sens profond pour moi : cet homme, ne vivant visiblement pas dans la fortune, était pourtant prêt à donner sa paire de sandales pour le bien de l’autre, et ce, même en ne possédant presque rien dans la vie.  Quelle sensibilité envers l’autre!

Dans le même ordre d’idées, vivre quotidiennement la triste réalité des Thaïlandais, où se côtoient la fragilité et la vulnérabilité ainsi que la force et la joie, donne une bonne leçon de vie à tous et toutes.  Ces personnes survivent à la pauvreté et à la précarité grâce à leur persévérance et à leur solidarité; pourtant, ils ont toujours le sourire. La pauvreté et l’itinérance, partout ailleurs, y compris à Montréal, n’échappent pas à ce principe. Ceux qui vivent cette réalité ont une force et un courage incroyables et ils doivent être des modèles pour tout le monde. En d’autres mots, il est important de se rendre compte de notre chance et de faire tout pour améliorer les conditions de vie de ces gens plutôt que de les ignorer, comme c’est souvent le cas. Cela débute par la reconnaissance de l’autre et le respect de sa dignité.

Par ailleurs, j’ai adoré ma seconde expérience en enseignement. Les jeunes aux yeux intelligents et remplis d’idées m’ont apporté une belle et immense énergie! Ils vont, eux aussi, demeurer dans mon cœur!  Je souhaite un meilleur avenir à ces jeunes débordant de talents, aussi différents qu’ils puissent être!

En conclusion, les Thaïlandais, petits et grands, ont une belle âme : une âme de bonté et de sagesse!  Cela permet de développer avec eux de vraies relations, honnêtes et profondes.

Mike-Anthony

This internship in Thailand, being for me the continuation of Project Laos 2017, allowed me to grow my soul even more. I am completely under the spell of Thais (after being under that of Laos). These poor people, having hearts as big as the world, touch me enormously. For example, I will remember for a long time the day I lost a sandal at school: the concierge, painting, gave me his own. Simple gesture that seems banal, but that takes a deep meaning for me: this man, obviously not living in the fortune, was yet ready to give his pair of sandals for the good of the other, and this, even having almost nothing in life. What sensitivity towards the other!

In the same vein, living daily the sad reality of Thais, where the fragility and vulnerability alongside strength and joy, together, gives a good life lesson to all. These people survive poverty and precariousness through perseverance and solidarity; yet, they always smile. Poverty and homelessness, everywhere else, including in Montreal, do not escape this principle. Those who live this reality have incredible strength and courage and they must be role models for everyone. In other words, it is important to realize our chances and do everything to improve the lives of these people rather than ignore them, as is often the case. It begins with the recognition of others and respect for their dignity.

In addition, I loved my second teaching experience. Young people with intelligent eyes and full of ideas brought me a beautiful and immense energy! They too will stay in my heart! I wish a better future to these young people brimming with talent, as different as they may be!

In conclusion, Thais, big and small, have a beautiful soul: a soul of goodness and wisdom! This allows them to develop real, honest and deep relationships.

Mike Anthony

Témoignage d’Alexis Godin

Testimony of Alexis Godin (English version below)

Le voyage en Thaïlande 2018 m’a offert plusieurs expériences mémorables. Plusieurs d’entre elles ont été plus marquantes que d’autres. Par exemple, enseigner à des enfants qui ne possèdent presque rien m’a vraiment bouleversé. Cela m’a permis de réaliser que le manque de ressources matérielles affecte les conditions d’apprentissage dans ces régions éloignées de la Thaïlande. Les jeunes Thaïlandais, notamment ceux que nous avons eus dans nos classes, entreprennent leur scolarité avec un lourd handicap.

De plus, la chaleur et l’humidité dans cette région m’ont clairement marqué. C’était super impressionnant d’être tout mouillé juste en marchant dehors! Et que dire de ces  journées à travailler à la rénovation d’une clôture sous cette chaleur accablante : cela était dur et exigeant, mais ce fut tellement gratifiant de finalement terminer ce projet! Heureusement, l’attitude positive de la majorité d’entre nous était une excellente source de motivation.

Les nuits au camp n’étaient pas les meilleures, puisqu’il faisait souvent trop chaud et que les lits étaient plus ou moins confortables, mais nous pouvions tout de même nous reposer suffisamment pour être performants au travail le lendemain. Les ventilateurs étaient clairement nos meilleurs amis le soir. Cependant, lorsque l’électricité venait à manquer durant la nuit, l’humidité et la chaleur rendaient le sommeil presque impossible.

En ce qui a trait à la nourriture, c’était un peu plus difficile. Malgré les efforts de la cuisinière pour varier les repas, ces derniers finissaient par se ressembler : riz, légumes et viande. À la fin de la deuxième semaine, bien que c’était pénible de se nourrir avec du poulet et du riz au déjeuner, nous nous forcions un peu et l’objectif, soit de se remplir l’estomac, était atteint! Même si c’était agréable d’être constamment entourés de personnes joyeuses et sympathiques, nous avions parfois besoin de nous isoler pour relaxer un peu : le site était assez grand pour aller faire une marche! Par ailleurs, les excursions dans les remorques de pick-up étaient vraiment agréables, cela faisait différent de Montréal, où c’est interdit, et cela me rappelait les balades en voiture de ma jeunesse.

Alexis Godin


The trip to Thailand 2018 offered me many memorable experiences. Several of them were more striking than others. For example, teaching children who have almost nothing really upset me. This allowed me to realize that the lack of material resources affects learning conditions in these remote areas of Thailand. Young Thais, especially those we have had in our classes, begin their schooling with a heavy handicap.

In addition, the heat and humidity in this region have made a clear impression. It was awesome to be wet just walking outside! And what about these days working on the renovation of a fence in this overwhelming heat: it was hard and demanding, but it was so rewarding to finally finish this project! Fortunately, the positive attitude of the majority of us was an excellent source of motivation.

The nights at the camp were not the best, since it was often too hot and the beds were more or less comfortable, but we could still get enough rest to perform at work the next day. The fans were clearly our best friends at night. However, when electricity ran out during the night, humidity and heat made sleep almost impossible.

When it came to food, it was a bit more difficult. Despite the efforts of the cook to vary the meals, they ended up resembling themselves: rice, vegetables and meat. At the end of the second week, although it was painful to feed with chicken and rice at lunch, we forced ourselves a little and the goal of filling our stomachs was reached! Although it was nice to be constantly surrounded by happy and friendly people, we sometimes needed to isolate ourselves to relax a little: the site was big enough to go for a walk! Moreover, the excursions in the pick-up trailers were really nice, it was different from Montreal, where it is forbidden, and it reminded me of the car rides of my youth.

Alexis Godin

Témoignage de Réal

Testimony of Réal (English version below)

Que dire d’une expérience comme celle que nous venons de vivre en Thailande ? La durée a été courte. À peine le temps d’atterrir de l’autre côté de la planète après 20 heures de vol, de prendre contact avec une culture différente de la nôtre, un autre climat, une autre façon de vivre le rapport au temps, le rapport aux objets…Ne restent que des images fugaces, des sensations, des impressions.

Le rapport à l’environnement d’abord. De la chaleur lourde, humide. Travailler dans cet environnement pour nous, nord-Américains, demande un effort auquel nous ne sommes pas habitués. Le corps rechigne avant de lentement s’adapter. Au moment d’écrire ces lignes, nous sommes presque à la fin du projet et nous commençons seulement à nous sentir bien en travaillant. Mais malgré tout, cette humidité, toujours, qui vous colle à la peau…

Le lien avec les gens : il est ténu. La langue est une barrière importante. Le thai est une langue difficile que l’on ne maitrise pas facilement. Cela limite énormément les rencontres au sens fort du terme. Cela dit, rencontre il y a quand même. Dans les grandes villes les rapports sont toujours viciés par les échanges commerciaux : nous sommes des touristes qui avons de l’argent, ce que les gens de l’endroit attendent de nous est que nous le dépensions; cela marques les rapports  d’emblée dans les villes. À la campagne, où nous nous trouvions, les relations étaient différentes. Nous étions perçus comme des personnes éduquées qui allaient aider leurs enfants dans leur apprentissage scolaire, ce qui est une chose respectée dans cette partie de la Thaïlande où les effectifs scolaires sont très limités. Nous avons été bien reçus dans les divers établissements où nous avons donné de notre temps. Mais outre les relations administratives, les interactions avec les enfants ont été très riches. Nous sommes en face d’êtres qui ont une  grande soif d’apprendre et aussi d’enfants qui adorent rire. Leur joie de vivre est en effet incroyable : tout les fait rire! Le moindre mot prononcé un peu maladroitement, la moindre mimique pour appuyer une parole déclenche chez eux des rires. Même choses pour les jeux. Ils ont toutes les meilleures aptitudes pour apprendre, et ce, dans le plaisir. Et en plus, ils sont reconnaissants de ce qu’on leur apporte.

Qu’est qu’on rapporte d’un voyage comme celui-là? Un élargissement du toujours connu, une sortie de sa zone de confort; un regard sur un monde différent du sien; sur une autre façon de vivre, une autre façon de faire face à la vie avec des enjeux différents des nôtres; une prise de conscience in-vivo de ce que c’est que de vivre dans un monde qui n’est pas aussi choyé que le notre. Et ce que l’on rapportera, au final, peut-être même à notre insu, c’est une vision du monde qui ne sera plus jamais la même. Une sensibilité plus grande aux inégalités entre les êtres… Et pour le reste, cela appartient au monde en devenir…

Ce voyage avec ses images m’a inspiré un poème que je joins à ce témoignage.

Isan

 Rizières de carrés verts

Aux dos courbés dans l’eau brune

 Cabanes fragiles sous un soleil pesant

Comme un soupir oppressé

à la recherche de lui-même

 Pauvreté figée dans le temps des hiers

accumulés en montagnes de prières muettes

 Paysans en attente sous le regard

Des riches Bouddhas immobiles

Au service des militaires climatisés.

 Réal.


What about an experience like the one we just experienced in Thailand? The duration was short. Hardly time to land on the other side of the planet after 20 hours of flight, to make contact with a culture different from ours, another climate, another way of living the relationship with time, the relation to objects ... Only fleeting images, sensations, impressions.

The relationship to the environment first. Heavy heat, wet. Working in this environment for us, North Americans, requires an effort we are not used to. The body balks before slowly adjusting. At the time of writing, we are almost at the end of the project and we are just starting to feel good about working. But still, this moisture, always, that sticks to your skin ...

The link with people: it is tenuous. Language is an important barrier. Thai is a difficult language that can not be easily mastered. This greatly limits the meetings in the strong sense of the term. That said, meet there anyway. In the big cities the reports are always tainted by the commercial exchanges: we are tourists who have money, what the people of the place expect of us is that we spend it; this marks the reports from the outset in the cities. In the countryside where we were, relations were different. We were seen as educated people who would help their children in their schooling, which is something respected in this part of Thailand where school enrollment is very limited. We were well received in the various establishments where we gave of our time. But besides the administrative relations, the interactions with the children were very rich. We are in front of people who are eager to learn and also children who love to laugh. Their joie de vivre is indeed incredible: everything makes them laugh! The slightest word pronounced a little clumsily, the slightest mimicry to support a word triggers laughter among them. Same things for games. They have all the best skills to learn, and this, in the pleasure. And what's more, they are grateful for what we bring them.

What do we report from a trip like this? An enlargement of the always known, an exit from his comfort zone; a look at a world different from his; another way of living, another way of dealing with life with issues different from ours; an in-vivo awareness of what it's like to live in a world that is not as pampered as ours. And what we will report, in the end, perhaps even without our knowledge, is a vision of the world that will never be the same again. A greater sensitivity to the inequalities between the beings ... And for the rest, it belongs to the world in becoming ...

Réal.

Témoignage de Vincent

Testimony of Vincent (English version below)

Une aventure d’aide humanitaire à l’international exige une grande capacité d’adaptation. Celle-ci peut provenir d’expériences passées ou se développer à travers l’aventure elle-même. Dès l’arrivée en terre étrangère, le corps débute sa mutation pour s’adapter au climat et à la gastronomie locale. Cependant, notre expérience ne se résume pas qu’à ces adaptations, car nous sommes un groupe de seize personnes de tous âges et de tous horizons dans un pays lointain aux coutumes parfois insolites. Nous devons apprendre à vivre ensemble, à s’accepter et à se respecter. Cela représente un parcours souvent semé d’embûches qui demande patience et tolérance. Ce défi n’est pas insurmontable ! En fait, je crois que nous y sommes parvenus. À partir de ce moment, la force de l’équipe a pris le dessus nous permettant de réaliser des exploits comme de construire une clôture en bambou ou d’enseigner à trente enfants qui parlent une langue différente. Bref, nous avons pu nous adapter et nous améliorer ensemble pour accomplir la mission que nous nous étions donnés et, à notre façon, rendre le monde meilleur.

Vincent

An international humanitarian aid adventure requires great adaptability. This can come from past experiences or develop through the adventure itself. Upon arrival in foreign lands, the body begins its mutation to adapt to the climate and the local gastronomy. However, our experience is not limited to these adaptations, because we are a group of sixteen people of all ages and from all walks of life in a distant country with sometimes unusual customs. We must learn to live together, to accept each other and to respect each other. This represents a journey often fraught with pitfalls that requires patience and tolerance. This challenge is not insurmountable! In fact, I think we did it. From that moment, the strength of the team has taken over allowing us to achieve feats such as building a bamboo fence or teaching thirty children who speak a different language. In short, we have been able to adapt and improve together to fulfill the mission we had given ourselves and, in our own way, to make the world a better place.

Vincent

Témoignage de Sanaa


On dit que sortir de notre zone de confort nous apprend des choses sur nous-mêmes. En venant en Thaïlande, je sortais clairement de ma zone de confort : un nouveau climat, un nouveau régime alimentaire et une culture différente. Je me suis rendues compte qu’au bout de 3 jours de l’adaptation a été faite sauf peut-être pour la nourriture. De plus, je ne pensais jamais pouvoir interagir avec des enfants, et pourtant ça s’est fait et j’ai même eu du plaisir à le faire. Le fait de voir comment les gens apprécient les choses simples de la vie nous pousse à nous remettre en question. J’ai énormément aimé cette expérience. Merci Rahabi et merci au Collège de Rosemont!

Sanaa


It is said that getting out of our comfort zone teaches us things about ourselves. Coming to Thailand, I clearly came out of my comfort zone: a new climate, a new diet and a different culture. I realized that after 3 days of adaptation was done except perhaps for food. In addition, I never thought I could interact with children, and yet it was done and I even had fun doing it. Seeing how people appreciate the simple things in life drives us to question ourselves. I loved this experience immensely. Thank you Rahabi and thank you Rosemont College!

Sanaa

Témoignage de Sabrine Gosselin

Testimony of Sabrina Gosselin (English version below)


Le voyage en Thaïlande 2018 est ma deuxième expérience en Thaïlande. En effet, j’ai participé au voyage humanitaire en 2016, organisé par Rahabi et le Collège de Rosemont. Ces deux voyages ont été pour moi deux expériences complètement différentes. En 2016, le projet était principalement composé de travail physique; nous avons changé la canalisation d’eau d’un village du nord de la Thaïlande. Cette année, en revanche, le travail était à la fois physique et intellectuel; construction d’une clôture de bambou en matinée, enseignement de l’anglais dans les écoles en après-midi. L’enseignement en après-midi était une toute nouvelle expérience pour moi. Au départ, cela représentait un obstacle considérable, étant donné que les étudiants auxquels on enseignait ne parlent ou ne comprennent pas l’anglais, et aucun coopérant ne comprends ou ne parle le thaï. Puis, au fil des jours, un lien s’est créé entre coopérants et étudiants. Le résultat final fut un apprentissage mutuel de la langue, de nos expériences et nos coutumes.

Sabrina Gosselin

The trip to Thailand 2018 is my second experience in Thailand. Indeed, I participated in the humanitarian trip in 2016, organized by Rahabi and Rosemont College. These two trips were for me two completely different experiences. In 2016, the project was mainly composed of physical work; we changed the water pipeline of a village in northern Thailand. This year, on the other hand, the work was both physical and intellectual; construction of a bamboo fence in the morning, teaching English in the schools in the afternoon. Afternoon teaching was a whole new experience for me. Initially, this represented a significant barrier, as the students being taught did not speak or understand English, and no cooperants understood or spoke Thai. Then, over the days, a bond was created between cooperants and students. The end result was a mutual learning of the language, our experiences and our customs.

Sabrina Gosselin

Témoignage de Mélissa

Testimony of Mélissa (English version below)

Le voyage en Thaïlande m’a permis d’en apprendre plus sur moi-même et la culture d’un autre pays. Je ne pensais pas apprécier donner des cours à des enfants au début, mais finalement j’ai adoré. Ce n’était pas facile, car ils comprennent très peu l’anglais, mais j’ai fini par m’y habituer et développer des moyens pour me faire comprendre. Les enfants aiment beaucoup participer au cours, ce n’était jamais ennuyant. Ce sont des enfants qui ont le désir d’apprendre, mais qui n’ont pas nécessairement les ressources à leur disposition. C’est une expérience inoubliable et qui forge une vie.

Mélissa


The trip to Thailand allowed me to learn more about myself and the culture of another country. I did not think I enjoyed teaching children at first, but finally I loved it. It was not easy because they understand very little English, but I got used to it and developed ways to make myself understood. Children love to participate in the class, it was never boring. They are children who have the desire to learn, but who do not necessarily have the resources at their disposal. It's an unforgettable experience and forges a life.

Melissa

Témoignage de Marilou

Testimony of Marilou (English version below)

Ce voyage en Thaïlande fut mon premier grand voyage sans ma famille. Cette aventure de l’autre côté du monde m’a permis d’en apprendre plus sur moi, de mieux percevoir les choses de la vie en général. Mais surtout, ce voyage m’a permis de découvrir une culture complètement différente de celle dans laquelle je vis. La vie thaïlandaise ne ressemble en rien à la vie montréalaise. J’ai beaucoup aimé mon expérience, ce fut pour moi un voyage difficile et agréable en même temps. Je dois dire que je ne m’étais pas assez préparée à ce qui m’attendait et, au début de l’aventure, j’ai été choquée; mais, après quelques jours, j’ai fini par m’acclimater à presque tout. La seule chose à laquelle je n’ai pas été capable de m’adapter fut la nourriture : manger du riz pour déjeuner, diner et souper fut très particulier. Si j‘étais restée un peu plus longtemps, j’aurais surement fini par m’adapter à tout. Ce que j’ai trouvé le plus agréable de mon voyage, ou plutôt de la Thaïlande, fut la chaleur: je trouve que c’est quelque chose qui manque à Montréal. Pour conclure, mon expérience en Thaïlande est mémorable et m’a donné envie de continuer à faire des voyages de coopération internationale.

Marilou

This trip to Thailand was my first big trip without my family. This adventure on the other side of the world allowed me to learn more about myself, to better perceive the things of life in general. But above all, this trip allowed me to discover a culture completely different from the one in which I live. Thai life is nothing like Montreal life. I loved my experience, it was a difficult and enjoyable trip for me at the same time. I must say that I was not prepared enough for what was waiting for me, and at the beginning of the adventure, I was shocked; but, after a few days, I finally acclimated to almost everything. The only thing I could not adapt to was the food: eating rice for lunch, dinner and dinner was very special. If I had stayed a little longer, I would have probably ended up adapting to everything. What I found most enjoyable about my trip, or rather Thailand, was the heat: I think it's something that's missing in Montreal. To conclude, my experience in Thailand is memorable and made me want to continue to make international cooperation trips.

Marilou

Témoignage de Marie


En Thaïlande, les chiens sont errants et partout! Il y en a des gros, des petits, à poils longs et à poils courts, mais ils sont tous beaux! Magnifiques mêmes! Mais ce n’est pas tout! Il y aussi des bœufs (énormeeeeees) et des poulets (petits petits) ainsi que des cochons (énormeeeees). C’est  extraordinaire. On mange du riz matin, midi et soir. Il y a aussi du riz dans la crème glacée. Et c’est délicieux! (Même pas sarcastique). Pour ce qui est de la chaleur, on s’y habitue et on commence à apprécier toutes les petites choses de la vie, comme les coups de vents ou les glaces à l’eau aux fraises du dépanneur du village. 10/10, je recommande l’expérience.

Marie

In Thailand, dogs are wandering everywhere! There are big, small, long-haired and short-haired, but they are all beautiful! Beautiful same! But that's not all! There are also oxen (hugeeeeees) and chickens (little ones) and pigs (hugeeeees). It's extraordinary. We eat rice morning, noon and evening. There is also rice in ice cream. And it's delicious! (Not even sarcastic). When it comes to warmth, you get used to it and you start to appreciate all the little things in life, like wind gusts or strawberry ice cream from the village convenience store. 10/10, I recommend the experience.

Marie

Témoignage d’Adriana Deith Ovalles Guzman

Testimony of Adriana Deith Ovalles Guzman (English version below)

Le projet Thaïlande du Collège de Rosemont représente une expérience inoubliable pour moi et pour la plupart des personnes qui  y ont participé, non seulement parce qu’il nous a permis de découvrir le monde selon une perspective différente de celle à laquelle nous sommes habitués, mais aussi, car il nous a permis de travailler notre esprit. Tout d’abord, nous avons été accueillis en Thaïlande par la chaleur du climat puis par celle du peuple. Cependant, si à notre arrivée nous étions exposés à cette beauté naturelle, nous n’imaginions pas tout ce qui pouvait être caché derrière autant de charme. À titre d’exemple, nous avons été frappés par les conditions de vie difficiles des gens, notamment, en raison de la pauvreté. Par ailleurs, cette expérience me mène à réfléchir au sens de la vie et à celui que nous, en tant que privilégiés, lui donnons. Bref, après toute mon expérience en Thaïlande, je peux affirmer qu’il n’y a pas de meilleur moyen pour s’aider soi-même que d’aider les autres.

Adriana Edith Ovalles Guzman

Rosemont College's Thailand project represents an unforgettable experience for me and for most of the people who participated in it, not only because it allowed us to discover the world from a perspective different from the one we are used to, but also because it allowed us to work our minds. First of all, we were welcomed in Thailand by the warm weather and then by the people. However, if on arrival we were exposed to this natural beauty, we could not imagine anything that could be hidden behind so much charm. For example, we have been struck by the difficult living conditions of people, particularly because of poverty. On the other hand, this experience leads me to reflect on the meaning of life as privileged people. In short, after all my experience in Thailand, I can say that there is no better way to help oneself than to help others.

Adriana Edith Ovalles Guzman

Témoignage de Gabrielle

Un voyage à l’autre bout du monde

Testimony of Gabrielle (Englsh version below)
A trip to the other side of the world

Nous sommes le 13 juin et notre magnifique aventure en Thaïlande se termine dans sept jours. Sept jours qui passeront, j’en suis sûre, beaucoup trop vite. Depuis que nous sommes ici, nous sommes tous passés à travers une gamme d’émotions très variées, passant par le désespoir, la peur, l’émerveillement et le bonheur, le bonheur à son état le plus pur. Il est sûr que de vivre avec une vingtaine d’autres personnes et une centaine d’insectes repoussants, manger avec eux, partager la cuisine, la douche, les toilettes et les trois hamacs avec eux peut être parfois difficile mais pas insurmontable. De plus, j’ai tellement apprécié enseigner l’anglais aux enfants. Au début, j’étais plus que réticente à l’idée de côtoyer un groupe d’enfants deux heures par jour et de devoir leur enseigner une langue que je ne maîtrise même pas parfaitement. Ces deux heures passées chaque jour avec mes élèves thaïs m’ont finalement été très bénéfiques. J’ai tellement appris de ces enfants, j’ai probablement appris bien plus de choses d’eux, qu’eux de moi. En conclusion, durant ce voyage, j’ai vu des arbres d’une beauté sans égal, j’ai cloué plus de clous en trois heures qu’en 19 ans de vie, j’ai visité des lieux magnifiquement grandioses, j’ai fait des rencontres absolument mémorables, j’ai affronté mes peurs, j’ai appris, j’ai dansé, j’ai découvert, j’ai exploré, j’ai lavé mes vêtements à la main, j’ai pris du soleil, beaucoup de soleil, j’ai profité de la vie, j’ai mangé du riz, j’ai crié, j’ai chanté, j’ai ris, mais surtout, j’ai grandi.

Gabrielle

It's June 13 and our wonderful adventure in Thailand ends in seven days. Seven days will pass, I'm sure, far too fast. Since we have been here, we have all gone through a range of very varied emotions, going through despair, fear, wonder and happiness, happiness to its purest state. It is certain that living with about twenty other people and a hundred repulsive insects, eating with them, sharing the kitchen, the shower, the toilets and the three hammocks with them can sometimes be difficult but not insurmountable. In addition, I enjoyed teaching English to children so much. At first, I was more than reluctant to interact with a group of children for two hours a day and to teach them a language that I do not even perfectly understand. These two hours spent each day with my Thai students have finally been very beneficial to me. I learned so much from these children, I probably learned more from them than them from me. In conclusion, during this trip, I saw trees of unrivaled beauty, I nailed more nails in three hours than in 19 years of life, I visited places beautifully grandiose, I made absolutely memorable encounters, I fought my fears, I learned, I danced, I discovered, I explored, I washed my clothes by hand, I took sun, a lot of sun, I took advantage of life, I ate rice, I shouted, I sang, I laughed, but mostly, I grew up.

Gabrielle

r.wagner